Avertissement Ce site n'est pas recommandé pour les navigateurs Internet Explorer. Veuillez utiliser un autre navigateur Web pour profiter d'une meilleure expérience.
Timeline
Plus ancien motoriste aéronautique du monde, Safran s'est construit progressivement, par le regroupement de sociétés prestigieuses dans les domaines de l'aéronautique, l'espace et la défense. Découvrez l'histoire du Groupe.
1896
Fondation de la société « Mallet, Mélandri et de Pitray » par Maurice Mallet, Antonino Mélandri et Paul Simard de Pitray, qui produit les premiers ballons dirigeables de sport et de tourisme et qui prendra le nom de Zodiac en 1911 puis sera intégrée à Safran en 2018.
1905
Fondation de la Société des moteurs Gnome, à Gennevilliers, par les frères Seguin (moteurs rotatifs en étoile pour aéroplanes). En 1915, la Société des moteurs Gnome absorbe son concurrent principal, La Société des moteurs Le Rhône, créée trois ans plus tôt par Louis Verdet. Baptisée La Société des Moteurs Gnome & Rhône, la nouvelle entité se spécialise dans la fabrication de moteurs d'aviation.
1911
Sept ans après sa création à Barcelone en 1904, la société Hispano-Suiza s'installe à Levallois. D'abord spécialisée dans l'automobile, la société produit son premier moteur d'avion en 1915.
1913
Traversée aérienne de la Méditerranée (Roland Garros) et premiers loopings (Pyotr Nesterov et Adolphe Pégoud). Point commun : ces grandes premières sont réalisées à bord d'avions équipés de moteurs Gnome.
1920
Création de Messier Automobiles qui devient rapidement SFMA. En 1932, la société devient Messier et se spécialise dans les trains d'atterrissage.
1921
Fondation de la société Labinal, spécialisée dans la fabrication d'équipements aéronautiques.
1925
Création de la Société d'Applications Générales d'Électricité et de Mécanique (Sagem) par Marcel Môme. Cette entreprise, dont l'activité principale est la mécanique, se spécialise rapidement dans les équipements de précision pour la Marine nationale. En 1939, Sagem prend le contrôle de la Société Anonyme de Télécommunications (SAT).
1930
La société Messier met au point le premier frein d'avion à fonctionnement automatique.
1934
Zodiac développe les premiers prototypes de bateau pneumatique à destination de l'industrie civile et militaire.
1938
Fondation de Turbomeca (compresseurs pour moteurs d'avions) par Joseph Szydlowski. La société s'installe à Bordes (Pyrénées-Atlantiques) en 1942, où se situent encore aujourd'hui son siège et l'une de ses principales usines.
1945
La Société des Moteurs Gnome & Rhône est nationalisée et devient Snecma (Société Nationale d'Etude et de Construction de Moteurs d'Aviation), qui rassemble sous son nom la plupart des motoristes français ayant vu le jour au début du siècle.
1948
Le moteur militaire ATAR 101 V, conçu par Snecma, est le premier moteur à réaction français.
1955
Le moteur Artouste, produit par Turbomeca, propulse l'Alouette II, le tout premier hélicoptère à turbine au monde à être produit en série.
1960
La SAT (Sagem) conçoit le premier système au monde de guidage infrarouge d'un missile air-air.
1961
Envol de la première centrale inertielle conçue par Sagem. Quatre ans plus tard, la fusée Diamant A, guidée par ce type de centrale, satellise pour la première fois une capsule française.
1968
Hispano-Suiza est intégrée à Snecma. La société se concentre sur ses activités d'équipementier aéronautique. En 1970, c'est au tour de Messier de rejoindre Snecma.
1969
Premier vol du supersonique Concorde, qui dispose de nombreux équipements fournis par Snecma (moteurs Olympus 593 conçus par Snecma et Rolls-Royce, système de freinage à commande électrique conçu par Messier, atterrisseur principal et régulateur de freinage développé par Hispano-Suiza…). Ce vol marque le début du développement de l'aviation civile chez Snecma.
1973
Premier vol de l'Alpha Jet, équipé d'un réacteur Larzac développé conjointement par Snecma et Turbomeca (réacteurs utilisés ensuite par 13 armées de l'air et gouvernements).
1974
Snecma devient motoriste d'avions civils en signant un accord de coopération avec General Electric Aircraft Engines pour la réalisation du CFM56 : les deux groupes créent ainsi CFM International. L'année précédente, lors du sommet historique de Reykjavik, Georges Pompidou et Richard Nixon avaient posé les bases de ce partenariat, toujours d'actualité et reconduit en 2008 jusqu'en 2040. Le CFM56 est à ce jour le moteur d'avion le plus vendu au monde.
1982
Le moteur CFM56, développé, produit et commercialisé au sein de CFM International, société 50/50 entre Snecma et GE, entre en service. Moteur le plus vendu de l'histoire de l'aviation civile, il passera la barre des 30 000 exemplaires livrés en 2016.
1985
Messier-Hispano-Bugatti fournit la première application en aéronautique civile du frein carbone pour l'Airbus A300 (gain de masse par rapport aux freins acier sur ce programme : 550 kg). Les tout premiers freins carbone avaient été développés quelques années auparavant pour le Mirage 2000 de Dassault, en coopération avec la SEP.
1997
Jusque-là actionnaire majoritaire de la SEP (Société Européenne de Propulsion), créée en 1944 sous le nom de SEPR (Société d'Etude de la Propulsion par Réaction), Snecma rachète la société, spécialisée dans la propulsion spatiale. Le spatial devient une activité à part entière de Snecma.
2000
Snecma se renforce encore dans le secteur aéronautique avec l'acquisition des sociétés Labinal et Turbomeca. L'année est également marquée par l'intégration d'Hurel-Dubois, qui permet à Snecma de structurer ses activités de production de nacelles de moteurs d'avion..
2005
Le rapprochement de Snecma et Sagem donne naissance à Safran, groupe spécialisé dans l'aéronautique, la défense et la sécurité. Onze ans plus tard, en 2016, toutes les sociétés du Groupe se rassemblent sous un seul logo et leurs dénominations sociales historiques évoluent pour intégrer la marque Safran dans leur nom.
2008
Lancement du programme de recherches européen Clean Sky (Joint Technology Initiative), financé pour moitié par l'industrie aéronautique (dont Safran) et pour moitié par la Commission européenne. L'objectif est de développer de nouvelles technologies pour rendre le transport aérien plus propre, plus économe en carburant et plus silencieux. Une extension de ce partenariat, baptisée Clean Sky 2, voit le jour en 2014 et vise à réduire de 75 % les émissions de CO2 par passager-kilomètre, d'ici à 2050.
2014
Airbus et Safran créent une société commune à parts égales, Airbus Safran Launchers, devenue ArianeGroup en 2017, pour proposer une nouvelle famille de lanceurs spatiaux, compétitifs, polyvalents et performants.
2015
Inauguration de Safran Tech, le centre de Recherche et Technologie du Groupe. Situé à Saclay, Safran Tech regroupe près de 300 chercheurs de différentes nationalités et a pour mission de mettre en commun les expertises du Groupe et de favoriser l'émergence de ruptures technologiques.
2016
Le moteur LEAP entre en service. Le moteur de dernière génération destiné aux avions court et moyen-courrier, développé, produit et commercialisé au sein de CFM International, société 50/50 entre Safran Aircraft Engines et GE, effectue son premier vol commercial sur un Airbus A320neo de Pegasus Airlines.
2017
Après la cession des activités de communication haut-débit et de téléphonie mobile du Groupe en 2008, Safran se recentre encore davantage sur son cœur de métier, l'aéronautique, l'espace et la défense, en cédant ses activités d'identité et de sécurité à Advent International.
2018
Safran prend le contrôle de Zodiac Aerospace et élargit ainsi son périmètre d'activités dans les équipements aéronautiques. Le Groupe crée quatre nouvelle sociétés, spécialisées dans les systèmes de sécurité à bord et en vol, et les intérieurs d'avions.
- Les cartes sont disponibles sous la licence Open Database Licence.
- © OpenStreetMap contributors.
- © iStock photo
- © Cyril Abad / CAPA Pictures / Safran
- © Thierry Mamberti / Safran
- © Passot
- © Safran
- © Snecma