Safran Aircraft Engines participe aux 100 ans de son partenaire russe NPO Saturn

Partenaire industriel de Safran Aircraft Engines depuis près de 20 ans pour le CFM56 et aujourd’hui pour le LEAP, NPO Saturn est surtout notre partenaire 50/50 au sein de PowerJet, la société commune qui a développé et produit le moteur SaM146 pour l’avion régional SSJ100.

Une délégation de Safran Aircraft Engines emmenée par Olivier Andriès figurait donc au premier rang des invités, parmi d’autres représentants de l’industrie aéronautique russe,  le gouverneur de la région de Yaroslav et le vice-ministre de la défense russe. « Je souhaite la bienvenue à NPO Saturn dans le cercle fermé des motoristes centenaires, a déclaré Olivier Andriès. Je voudrais aussi rendre hommage aux pionniers qui ont permis de construire ce partenariat. Nous avons développé de belles amitiés et cette relation va encore se renforcer au fil des années. Nous sommes engagés ensemble sur le long-terme.»

Cette célébration des 100 ans de NPO Saturn s’est déroulée à Rybinsk, haut-lieu de l’industrie aéronautique russe. Lors de sa création par décret du Tsar Nicolas II en 1916, la société a d’abord fabriqué des moteurs de voiture sous licence Renault, avant de se spécialiser  rapidement dans le développement et la production de moteurs d’avions. Pour continuer ses activités durant la seconde guerre mondiale, NPO délocalisa sa production à Oufa, avant de revenir en 1947 dans son fief de Rybinsk. La société est alors en pleine expansion dans les domaines civils et militaires, en équipant des programmes aussi prestigieux que le Tu 144.

A la pointe de la technologie dans les années 80, NPO Saturn a ensuite subi la crise économique des années 90 en Russie avant de trouver un nouveau souffle, en s’associant avec Safran Aircraft Engines sur un certain nombre de projets : création de l’usine de Volgaero, du banc à l’air libre de Poluevo, le bureau d’études Smartec et enfin PowerJet, vitrine de cette union industrielle. « Nous incarnons un cas unique de coopération réussie entre un motoriste russe et occidental, a conclu Olivier Andriès. Et nous en sommes très fiers ! »