Avertissement Ce site n'est pas recommandé pour les navigateurs Internet Explorer. Veuillez utiliser un autre navigateur Web pour profiter d'une meilleure expérience.

Safran à bord de la constellation Kinéis pour l’Internet des objets

Business

Le jeudi 20 juin 2024 a marqué un tournant décisif pour l’Internet des Objets (IoT), avec le lancement de Kinéis, la première constellation européenne dédiée à l’IoT. Composée de 25 nanosatellites et de 20 stations-sol, ce système révolutionne la connectivité mondiale et ouvre de nouvelles opportunités dans de nombreux secteurs.

Kineis constellation for IoT

Une constellation, bijou technologique « made in France »

L’ambitieux projet de Kinéis est le fruit de la collaboration de plusieurs fleurons de l'industrie spatiale française. L’architecture système et le développement des charges utiles a été confié à Thales Alenia Space, sous-traitant la partie matérielle à Syrlinks, société rennaise de Safran Electronics & Defense, et la conception et la construction des nano-satellites à Hemeria. Le CNES (Centre National d’Études Spatiales) apporte son expertise technique pour assurer le bon fonctionnement du système satellitaire en orbite (centre de contrôle de la constellation).

Syrlinks participation to Kineis constellation for IoT

La contribution pionnière de Syrlinks et Thales Alenia Space

Syrlinks joue un rôle crucial pour Kinéis en développant donc la plateforme matérielle des instruments de collecte de données pour le compte de Thales Alenia Space. Trois équipements pour les satellites de la constellation ont ainsi été développés conjointement : un récepteur ultra-hautes fréquences (UHF) IoT, un récepteur “automatic identification system” (AIS) et un transmetteur UHF / bande-S.

La charge utile IoT collecte les messages transmis par les terminaux IoT et permet également d’émettre de courts messages vers ces mêmes terminaux. La charge utile AIS est dédiée au système maritime d’identification automatique, un système anticollision qui permet de connaitre l’identité d’un navire, son statut, sa position. Enfin, l’émetteur en bande-S transmet les données vers les 20 stations-sol du système Kinéis. Grâce à une avancée significative en matière de miniaturisation, le poids de ces instruments a été significativement réduit tout en maintenant les mêmes fonctionnalités.

Jean-Marie Bétermier, président de Syrlinks et Directeur de la GBU ESPACE – Safran Electronics & Defense, exprime son enthousiasme : « le succès du lancement de la constellation Kinéis est une immense fierté pour Syrlinks, et représente une avancée majeure dans l'IoT. Nous sommes déterminés à continuer à innover, à relever des défis technologiques et à transformer la connectivité mondiale depuis l’espace. »

"The successful launch of the Kinéis constellation is a source of immense pride for Syrlinks, and represents a major step forward in IoT. We are determined to continue to innovate, tackle technological challenges and transform global connectivity from space."

Une connectivité globale

L’objectif de Kinéis est de connecter plusieurs millions d’objets dans le monde. Ce service de localisation et de connectivité satellitaire est simple d’utilisation et abordable, accessible tant aux professionnels qu’au grand public. La couverture mondiale de ce service ouvre la voie à des applications telles que la prévention des risques naturels (détection des feux de forêt, inondation, sécheresse, pollution…), la traçabilité d’animaux sauvages et d’élevage, le suivi des infrastructures et des réseaux énergétiques, le suivi du transport et de la logistique, mais aussi des activités maritimes commerciales et scientifiques.

Des perspectives de développement prometteuses

Le lancement réussi de Kinéis ouvre de nouvelles perspectives pour Syrlinks, notamment le déploiement de solutions facilement adaptables à d'autres programmes et usages. En connectant des millions d’objets à travers le monde, cette constellation répond à des besoins croissants de suivi et de gestion, tout en ouvrant de nouvelles opportunités économiques et technologiques.