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Un métier en pleine transformation : la Maintenance industrielle

Ressources Humaines

Des carnets de commandes bien remplis, des usines qui tournent à plein régime… Pour assurer la montée en cadence de ses différents programmes, Safran a besoin de moyens de production fiables et performants. Le métier de la maintenance industrielle est au cœur de ce défi.

Métier à tisser en 3D : fibres de carbone

Si la maintenance des équipements industriels a longtemps souffert d’une image un peu désuète, elle est aujourd’hui en pleine transformation et s’inscrit au cœur des enjeux de production. « Ce métier poursuit trois objectifs majeurs, explique Gilles Malgrati, garant métier Maintenance industrielle chez Safran. D’une part, maintenir et réparer, c’est-à-dire entretenir les équipements pour qu’ils fonctionnent correctement et offrent une disponibilité maximale. Ensuite, surveiller : désormais, on n’attend plus les pannes pour agir ! Des actions préventives, comme le suivi de certains paramètres clés, sont mises en place pour identifier très tôt les dérives et anticiper le moment où il faudra intervenir. Enfin, améliorer et fiabiliser les moyens de production en élaborant des plans de maintenance et en accompagnant les plans de progrès. »

À l’heure actuelle, près de 1 000 collaborateurs dans le Groupe sont dédiés à ces activités via quatre types de fonctions : l’ingénierie et l’intervention en maintenance, orientées sur la technique, mais également le pilotage de la maintenance et le pilotage de la performance, ce dernier emploi ayant été récemment créé pour accompagner la transformation du métier.

 

Vers une maintenance prédictive

Car dans un contexte de forte montée en cadence de la production, la maintenance industrielle joue un rôle stratégique et connaît de profonds changements. Première orientation : une maintenance plus prédictive, qui s'appuie sur de nouvelles compétences. « Le métier évolue vers la mécatronique, souligne Gilles Malgrati, c’est-à-dire des bases fortes en mécanique, en électronique et en automatisme, doublées d’une capacité à maîtriser les technologies en lien avec l’informatique industrielle, la programmation et les IoT* ».

Deuxième tendance : la montée en puissance du pilotage de la performance. Cette nouvelle fonction, à l’interface de la maintenance et de la production, demande des capacités d’analyse, de synthèse, d’écoute, de négociation et d’animation d’équipe en transverse. « Nous recherchons des profils polyvalents, qui ont une culture multi-techniques et une connaissance des outils d’amélioration continue », indique Gilles Malgrati.

Troisième évolution : celle des outils et des modes de travail. « Avec l’usine 4.0 qui se met en place, la GMAO** et ses extensions numériques prennent de plus en plus d’importance, note Gilles Malgrati. Il faut aussi décloisonner les équipes et les actions, développer la communication et la confiance. »

 

Des challenges quotidiens

Toutes ces évolutions requièrent un renforcement du niveau de compétence. « Nous avons identifié deux axes de formation, précise Gilles Malgrati. D’une part, une meilleure maîtrise des techniques de l’automatisme : robotique, cobotique, etc. D’autre part, une extension du métier vers l’informatique industrielle et la programmation pour pouvoir travailler de concert avec les data analysts et les data scientists. » Le besoin en recrutement est également très fort. En interne, il concerne plutôt les postes d’ingénierie et de pilotage de la performance. Les profils plus techniques liés aux interventions sont quant à eux très recherchés à l'externe. Une cinquantaine d’offres d’emploi sont ainsi en ligne sur le site de Safran. « Le métier devient de plus en plus attractif, estime Gilles Malgrati. Il place les collaborateurs au cœur de la production et leur permet d'interagir avec de nombreuses fonctions de l’entreprise. C’est très épanouissant lorsque l’on aime la technique et que l’on a envie de s’impliquer, d’innover, de trouver des solutions… Sans oublier les opportunités de mobilité interne car à la maintenance on travaille en réseau avec de nombreuses fonctions de la société ! »

*ioT = Internet des Objets (Internet of Things)

** Gestion de la maintenance assistée par ordinateur. Elle s’appuie sur un « carnet de santé » virtuel de toutes les machines utilisées en production, qui recense les interventions correctives et les modifications depuis la mise en service.

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