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#LovemySafranjob : Nammi Sriharan

Ressources Humaines

Entrée en 2006 chez Safran Landing Systems au Canada, Nammi Sriharan est aujourd’hui responsable de l’audit et des contrôles internes pour tous les sites nord-américains de la société, et est passionnément impliquée dans un projet stratégique pour Safran : la transformation digitale.

Métier à tisser en 3D : fibres de carbone

Quel est votre parcours ?

Je suis diplômée de l’université de Liverpool en administration des affaires et entrée chez Safran en 2006 presque par hasard : je cherchais un emploi proche de mon domicile ! A ce moment, je n’imaginais pas que j’allais vivre autant d’expériences passionnantes avec Safran. J’ai commencé par être consultante en gestion de projet avant d’être directement embauchée en 2007. En 2009, je suis devenue responsable de projet pour les programmes Hawker Beechcraft puis Bombardier Global, et deux ans après pour le développement des Global 7500 / 8500 du même constructeur. On m’a  ensuite proposé un détachement en France où je suis restée un an, à Vélizy, où j’ai travaillé à la mise en place d’un Project Management Office pour Safran Landing Systems. Cette mission m’a conduite à être certifiée Black Belt en 2016, et je suis rentrée au Canada pour prendre mon poste actuel de directrice de l’audit et des contrôles internes pour tous les sites nord-américains de la société.

En quoi consiste votre poste actuel ?

Je supervise l’ensemble de l’audit et des contrôles internes pour les trains d’atterrissage, la maintenance, les roues et les freins et leur remise en état, ainsi que pour nos joint-ventures au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique. Mon travail est de garantir l’efficacité opérationnelle de l’organisation, et l’atteinte de ses objectifs. Cela passe par des contrôles de conformité annuels qui portent sur l’ensemble des fonctions de l’entreprise : reporting financier, conduite de projets, gouvernance, marketing, gestion des stocks, etc., dans le respect des réglementations en vigueur et des normes Safran. Autre élément particulièrement intéressant, en tant que Black Belt, j’ai de nombreux échanges avec d’autres sociétés du Groupe. En 2018, j’ai ainsi effectué une mission de gestion de projet auprès de Safran Cabin USA dans le cadre de l’intégration du périmètre Zodiac. A présent, je suis très impliquée dans la mission de transformation digitale que mène l’équipe Data 4.0 de Safran Landing Systems.

Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Avec plaisir ! Je n’ai pas de rôle officiel, mais je suis passionnée par le « Big Data » et les perspectives qu’il laisse entrevoir. J’ai beaucoup travaillé à titre personnel sur le machine learning et sur la collecte et le traitement des données personnelles, ainsi qu’au niveau de la supply-chain. Quand l’équipe a eu besoin d’aide, je me suis proposée d’autant plus volontiers que, Covid aidant, les ressources en personnel étaient limitées.

Je travaille avec la DSI de Safran Landing Systems et nos data scientists. Je leur apporte mes conseils en termes de gestion de projet, aussi bien sur l’exploitation des données que la mise en place du programme de transformation ou encore l’établissement d’une feuille de route.

La transformation digitale de Safran est en marche, et elle a déjà produit des résultats spectaculaires dans des domaines tels que la conception ou la supply-chain, avec une amélioration significative de la qualité, des coûts et des délais. Mais nous ne sommes qu’au début de cette transformation ! Les possibilités sont tellement immenses que nous ne pouvons même pas les appréhender dans leur ensemble. En revanche, une chose est sûre : Safran a compris qu’il s’agissait de l’enjeu fondamental de notre époque, et qu’il était hors de question de laisser passer le coche.

Vous faites donc plusieurs métiers à la fois ?

Oui, et j’en suis ravie car c’est extrêmement stimulant. C’est aussi une reconnaissance de la part de ma direction, qui voit mon potentiel et me donne des objectifs pour le réaliser pleinement. D’un point de vue pratique, c’est avant tout une affaire d’organisation ! Je suis pleinement investie dans ces rôles, car ils sont directement liés à la satisfaction client, qui est au cœur de toutes les activités du Groupe ; de plus, ils m’offrent la possibilité d’avoir une connaissance très fine de nos produits, de nos process, et de construire un réseau solide de relations professionnelles.

Depuis vos débuts, vous avez de plus en plus un rôle de manager. Comment appréhendez-vous celui-ci ?

Soyons clairs : on ne peut conduire de projets sans embarquer l’humain. Ma force réside dans ma capacité d’adaptation, et je me suis initiée pendant toute ma carrière à des méthodes nouvelles : en plus d’être Black Belt, je suis aussi une spécialiste certifiée en conduite de projets et en Scrum, un ensemble de pratiques qui permet des réalisations de projet extrêmement rapides. Mais ces méthodes doivent obligatoirement être liées à l’empathie, à l’ouverture aux autres et à l’intelligence émotionnelle. Les gens avec qui l’on travaille doivent avoir envie de donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour cela, ils doivent être certains qu’au-delà des savoirs, c’est l’attention qu’on porte aux autres qui est primordiale.

Vous avez toujours travaillé dans l’industrie, un secteur qui est souvent qualifié de « monde d’hommes ». Avez-vous ressenti cet état de fait ?

Pas chez Safran, et je pense que cette situation est liée à notre culture d’entreprise qui a toujours valorisé la diversité, qu’il s’agisse des activités, des localisations, de l’âge, etc. Personnellement, je suis engagée auprès d’associations qui promeuvent la carrière des jeunes femmes et l’égalité des chances. J’ai participé comme mentor au programme de mentorat de Safran pour l’Amérique du Nord. J’ai fait partie du conseil d’administration de Women in Aerospace (WIA) Ontario, qui s’engage pour offrir aux femmes plus de perspectives et de visibilité dans l’industrie aérospatiale. Je participe aussi à Girls take flight, un événement à but non lucratif pour inciter les jeunes femmes à rejoindre notre secteur. Enfin, je suis récemment devenue responsable des partenariats de la branche de Toronto de Women in AI (Artificial Intelligence), une association qui travaille à accroître la place des femmes dans ce domaine.

Vous occupez votre poste depuis 5 ans. Comment voyez-vous l’avenir ?

J’ai eu beaucoup de chance : mes 15 années chez Safran m’ont apporté des compétences essentielles pour un futur qui sera forcément digital. La prochaine étape pourrait être de faire partie d’une équipe de transformation digitale. J’aime relever des défis, et je veux continuer, au Canada ou ailleurs, à contribuer à la croissance de Safran et à mon développement personnel.