#LoveMySafranJob - « Je suis fier des produits que l’on fabrique ! »

Présider une association qui construit un ULM ? Partir en stage en Angleterre à 19 ans ? Retaper sa maison ? Aucun problème pour Thibault Monge-Cadet qui raconte son parcours professionnel en toute simplicité. Celui-ci est pourtant jalonné de défis, à commencer par la fabrication du bord d’attaque du moteur LEAP¹ en 2017. Pour son premier poste en tant qu’ingénieur méthodes, Thibault se retrouve en effet au cœur d’une double problématique chez Safran Aircraft Engines : la mise en production d’une rupture technologique majeure, associée à une forte montée en cadence. « Avant, les aubes étaient en titane. Avec le LEAP et l’arrivée des aubes en composite, il fallait des bords d’attaque pour protéger l’avant de l’aube. On était face à des pièces jamais fabriquées chez nous. C’était compliqué sur le plan industriel mais l’équipe était motivée et c’était vraiment intéressant, » s’enthousiasme-t-il.

Pour réussir cet intense démarrage professionnel, Thibault pouvait compter, en plus de son diplôme d’ingénieur, sur plusieurs expériences chez Safran. 3 mois de stage à Fareham en Angleterre chez Safran Helicopter Engines durant son DUT lui font découvrir la réparation des pièces de moteur.

Marqué par cette expérience, il recontacte son maître de stage durant ses études d’ingénieur et décroche une mission côté qualité sur le même site. « C’était facultatif, je voulais juste avoir le maximum d’expériences et cela m’a permis de découvrir l’audit et bien d’autres départements, c’était très riche » souligne-t-il. Après un dernier stage de six mois chez Safran Aircraft Engines, Thibault entre dans le Groupe fin 2017.

Sa passion pour l’aéronautique ne date pas d’hier… Originaire de la région de Pau, Thibault a l’impression d’avoir toujours baigné dedans.

Désireux d’être le plus possible sur le terrain et de voir les machines tourner en atelier, Thibault fait le choix d’un DUT en génie mécanique et productique² avec une spécialisation en aéronautique.

Au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers d’Angers qu’il rejoint ensuite, il opte pour la spécialité génie industriel pour mieux comprendre le fonctionnement d’un atelier et intègre, en parallèle de son cursus, l’association de l’école Ic'Arts Aviation qui a pour objectif de construire un avion biplace sur plan. Un travail de longue haleine nécessitant l’implication de nombreux étudiants, année après année. « J’ai participé à la construction de l’ossature en bois, à l’entoilage et à la peinture de l’avion, ainsi qu’au montage du moteur et de tous les systèmes d’alimentation », se souvient Thibault. Le tout sur son temps libre, à plus de 20 minutes de route et en tant que président de l’association évidemment. Si ce n’est pas de la passion chevillée au corps…

Aujourd’hui, ce n’est plus sur les plans d’un ULM qu’il travaille mais sur ceux des moteurs d’hélicoptères fournis par le bureau d’études de Bordes. A charge pour son service de préparer les gammes de fabrication adéquates et d’accompagner les équipes de production en cas de problème. « Nos bureaux sont collés à l’atelier, on est en interaction constante et on apprend tous les jours. », expose-t-il. Que ce soit pour un nouveau développement ou pour une amélioration de l’existant, Thibault ne se lasse pas de travailler sur les moteurs. « J’aime les pièces sur lesquelles on travaille et je suis fier des produits que l’on fabrique, » résume-t-il.

Une appétence qui lui permet de se projeter facilement chez Safran, d’autant plus au moment où le Groupe est plus que jamais mobilisé pour décarboner l’aviation, un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.

Dans un futur proche, il pense au management qu’il a pu goûter lors de son mandat de président d’association : « c’était à moi de fédérer tout le monde autour d’un objectif commun, de tirer le meilleur de chacun et de contribuer à gérer les problèmes. »

En retrouvant ses chères montagnes, Thibault a pu renouer avec les pratiques sportives qu’il affectionne : la montée de cols à vélo et le ski. De quoi prendre l’air entre ses sessions de bricolage pour retaper la maison qu’il vient d’acheter avec sa compagne. « Comme dans tous les domaines, il faut s’y mettre ! » affirme-t-il avec humilité.

Et avoir du talent et le goût de l’effort aussi…

^{1 Moteur conçu, développé et produit par CFM International, co-entreprise 50/50 entre Safran Aircraft Engines et GE.}

^{2 Diplôme Universitaire Technologique}

Son parcours :

• 2012 – 2014 : DUT génie mécanique et productique², spécialisation aéronautique, à Toulouse (stage de 3 mois chez Safran Helicopter Engines UK en production)
• 2014 – 2017 : Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers d’Angers (stage de 3 mois chez Safran Helicopter Engines UK en amélioration continue)
• Février – août 2017 : Stage de fin d’études de 6 mois chez Safran Aircraft Engines à Gennevilliers en tant qu’ingénieur méthodes sur le procédé de fonderie à cire perdue
• Décembre 2017 : Premier poste d’ingénieur méthodes sur le bord d’attaque du moteur LEAP¹ à Gennevilliers chez Safran Aircraft Engines
• Décembre 2021 : Mobilité vers le poste d’ingénieur méthodes au sein de l’atelier pignon du Centre de compétences industrielles « combustion, transmission et habillage » chez Safran Helicopter Engines à Bordes