#LoveMySafranJob : « Même après des années, je continue à apprendre »
Depuis 2006, Jacques est technicien d’essais chez Safran Electronics & Defense à Montluçon. Son métier : garantir la fiabilité de produits à travers une série de tests rigoureux. Formé sur le terrain, il continue d’enrichir ses compétences techniques, porté par sa persévérance et sa curiosité naturelle. Immersion dans son quotidien.

« J’ai énormément appris sur le terrain, et je continue à me former »
Jacques ne se destinait pas à une carrière dans l’aéronautique. Après un BAC Pro Électrotechnique et un BTS spécialisé dans les métiers de l’eau, il débute en tant qu’électricien dans une entreprise industrielle. À la fin de son contrat, une opportunité s’ouvre chez Safran. « Je suis arrivé en intérim en 2006, aux essais gyrolasers, sans connaître ce métier. J’ai tout appris sur le terrain, aux côtés de techniciens expérimentés. »
En 2016, il rejoint les essais des blocs de stabilisation utilisés dans des dispositifs de visée. Depuis, il n’a cessé d’élargir son périmètre, notamment en prenant en charge les retours clients. Soucieux de rester à jour sur les dernières techniques, il suit des formations internes sur l’assemblage, le brasage et le vissage, dans le cadre du programme interne Cap Excellence, dédié aux procédés spéciaux.
« Ce que j’apprécie, c’est que même après des années, je continue à apprendre. Et tout ce que j’intègre, je peux l’appliquer directement dans mon quotidien. »
« On teste, on vérifie, on pousse les blocs à leurs limites »
Le cœur de son activité : tester les blocs de stabilisation dans des conditions extrêmes. « Les tests peuvent durer jusqu’à 60 heures. Les blocs sont testés à des températures allant de -45°C à +90°C selon les exigences du client ». Jacques commence par une première vérification : isolement, tensions, allumage, consommation du bloc, avant de lancer la campagne d’essais utilisant une machine à table deux axes, capable de reproduire des mouvements dans deux directions pour simuler les contraintes réelles auxquelles le bloc sera exposé (températures, vitesse de déplacement…).
À l’issue des essais, il exploite les données, effectue une vérification finale, puis valide la conformité du bloc. Un travail de rigueur et de précision sur près de 80 références de blocs différentes.
« Quand il y a une panne, c’est là que le métier devient encore plus intéressant »
« Quand on détecte un défaut sur le bloc, j’enfile ma casquette d’« enquêteur ». C’est ce travail de recherche qui me passionne. » Problème de connectique, impureté, composant défectueux : tout est passé au crible pour comprendre l’origine de la panne. Et c’est notamment grâce à son expertise technique que Jacques parvient à résoudre les problèmes. Il collabore également avec les équipes process, méthodes et la Direction Technique pour résoudre certaines anomalies.
« J’analyse le sous-ensemble du bloc, je réalise la réparation ou le remplacement nécessaire, puis je relance les essais… jusqu’à obtenir un bloc parfaitement conforme », explique-t-il.
« Ce que j’aime, c’est comprendre, pas juste appliquer. Dans ce métier, il faut être curieux, précis, et aller au bout des choses. »
#GuessMySafranJob : trouverez-vous le métier de Jacques ?

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