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L’ingénierie industrielle, un métier en pleine transformation

Ressources Humaines

Pour améliorer la compétitivité du Groupe sur ses marchés, le métier « méthodes industrielles » évolue et devient l’ingénierie industrielle. Un changement qui traduit son rôle clé dans l’avenir de Safran.

Métier à tisser en 3D : fibres de carbone

Frédéric Bochu, directeur Ingénierie industrielle Groupe, est chargé d’orchestrer cette transformation. « Safran connaît des augmentations de cadence rapides sur de nombreux programmes, souligne-t-il. Pour tenir le rythme tout en restant compétitifs, nous devons faire “bon du premier coup”, c’est-à-dire améliorer la performance industrielle. » Or, un métier est particulièrement bien placé pour relever ce défi : celui de l’ingénierie industrielle, autrefois appelée méthodes industrielles. « C’est l’un des métiers les plus larges en termes d’interactions avec le produit, explique Frédéric Bochu. Il intervient dès la conception, détermine les moyens industriels qui vont permettre de passer en fabrication, puis assure le soutien à la production jusqu’à la fin de vie du produit. »

Optimiser le couple produit/process pour atteindre le meilleur niveau de robustesse industrielle.

Ce changement de nom reflète plusieurs évolutions. D’une part, le rôle stratégique de l’ingénierie industrielle dans l’optimisation du couple produit/process. « 80 % de la robustesse industrielle se joue lors de la phase de conception, rappelle Frédéric Bochu. Il est donc nécessaire de travailler encore mieux avec les bureaux d’études pour garantir en amont la fabricabilité optimale de la pièce, en tenant compte des contraintes de qualité, de coûts, de délais et de sécurité. » D’autre part, la place centrale des nouvelles technologies, en lien avec la démarche Usine du futur du Groupe : simulations procédés et flux, réalité virtuelle, réalité augmentée, robotisation, etc. Enfin, la création de la fonction d’architecte Systèmes industriels, qui n’existait pas au sein des méthodes industrielles. « Les activités industrielles forment un système complexe et il faut une vision d’ensemble pour les optimiser de façon globale, estime Frédéric Bochu. C’est le rôle de cette nouvelle fonction. »

Leadership et écoute

Pour jouer pleinement leur rôle les futurs architectes Systèmes industriels devront avoir une bonne connaissance des métiers du contrôle et de la fabrication, ainsi que des nouvelles technologies. Ils devront être capables de fédérer les nombreux acteurs internes et externes (fournisseurs) au service de la performance. Enfin, une grande ouverture d’esprit et une capacité d’écoute leur sera nécessaire pour remettre en question les acquis et capter les bonnes idées.