Avertissement Ce site n'est pas recommandé pour les navigateurs Internet Explorer. Veuillez utiliser un autre navigateur Web pour profiter d'une meilleure expérience.

L’avenir de l’aéronautique appartient-t-il aux startups ?

Business

L’avenir de l’aérospatiale appartient-t-il aux startups ? Grégoire Aladjidi, directeur général de Safran Corporate Ventures, et François Chopard, directeur de Starburst Accelerator, premier incubateur de startups dans l’aéronautique, ont confronté leurs arguments sur ce thème à l’occasion d’une « battle conférence » organisée mardi 20 juin sur le stand du Paris Air Lab au Bourget.

Battle conf' : L'avenir de l'aérospatial appartient-il aux startup ?

 

Créée en 2015, Safran Corporate Ventures est la filiale d’investissement du Groupe destinée au financement de startups opérant dans ses domaines d’activités. Son directeur général, Grégoire Aladjidi, et son interlocuteur François Chopard, ont notamment échangé sur le thème des barrières à l’entrée sur ce marché hautement technologique et, jusqu’à ces dernières années, très cloisonné. Des success stories comme Space X tendent à prouver que désormais, les nouveaux entrants peuvent trouver leur place dans cette industrie.

Cependant, les rêves (poursuivis par certaines start-ups) de faire de l’espace une destination accessible à tous, ou de développer un nouvel avion supersonique, viennent se confronter aux contraintes de sécurité très strictes et aux processus longs de certification des innovations, qui sont le quotidien des industriels de l’aéronautique et de l’espace.

Malgré deux visions parfois opposées, une conclusion commune s’est dessinée : c’est grâce à la mise en place d’un écosystème collaboratif entre grands acteurs industriels et entrepreneurs agiles que nos industries parviendront à demeurer innovantes et compétitives.

En effet, les acteurs traditionnels de l’industrie doivent aujourd’hui composer avec les plus de 1 000 startups prêtes à « secouer » le monde de l’aéronautique et de l’espace dans un contexte de foisonnement technologique. Souvent très accaparés par les obligations liées à leurs carnets de commandes, les grands groupes peuvent aujourd’hui trouver des sources et des ressources d’innovation en développant des partenariats avec des startups.

En ce sens, Safran a choisi de mettre en place une politique industrielle permettant de sélectionner un panel de fournisseurs de qualité, mais aussi de mener une politique d’investissement destinée à répondre aux enjeux liés aux corps de métiers de notre Groupe. Par exemple, en 2015, Safran Corporate Ventures est entré au capital de Krono-Safe, une startup créée en 2011 et qui développe des logiciels permettant une exploitation « temps réel » pour les équipements critiques en termes de sûreté.

 

En savoir plus

- Consulter le mini-site sur Safran et l’Usine du Futur