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Il y a 70 ans, Safran présent au 1er salon aéronautique au Bourget
Dans quelques semaines s'ouvrira le 54e Salon international de l'aéronautique et de l'espace au Bourget. L'occasion de revenir sur la première édition du salon à avoir eu lieu au Bourget, il y a 70 ans – les éditions précédentes se déroulaient au Grand Palais en plein Paris – et qui rassemblait plusieurs sociétés historiques de Safran.
En 1953, l'Union Syndicale des Industries Aéronautiques (devenue aujourd'hui le GIFAS) regroupant tous les constructeurs aéronautiques français fait établir les plans d'un grand hall d'exposition à l'extrémité sud de l'aéroport du Bourget. Les avions sont dorénavant dans leur élément et les présentations en vol ne sont plus dissociées de l'exposition statique, qui se tenait précédemment au Grand Palais à Paris.
Le salon de 1953, le vingtième du nom, est donc le premier à être organisé suivant la formule toujours en vigueur aujourd'hui : des halls couverts pour les stands, une vaste exposition statique extérieure pour les appareils, ainsi que des chalets pour les exposants intégrés autour de la piste nord-sud qui permet les vols de démonstration pendant le salon, clôturé traditionnellement par deux grandes journées de présentation en vol.
Les sociétés de Safran présentes en 1953 sont : Aérazur, Dowty, Faure-Herman, Hispano-Suiza, Intertechnique, Labinal, Messier, Zénith, Sicma, Snecma, Zodiac, Superflexit et Turbomeca.
Le stand Snecma (aujourd'hui Safran Aircraft Engines) suscite l'intérêt avec la maquette coupée d'un turboréacteur ATAR 101, le turboréacteur à post-combustion ATAR 101F, les moteurs à piston 14XH et 4LO2. Les pulsoréacteurs Escopette et Ecrevisse sont également présentés ainsi que les avancées de Snecma dans la technique de la déviation de jet.
Pendant les Journées Aériennes, Snecma expose un pulsoréacteur de type Tromblon sur un planeur Emouchet avec réallumage en vol après extinction commandée, illustrant les progrès réalisés depuis le dernier salon. La démonstration du dispositif déviateur de jet sur deux De Havilland Vampire fait sensation dans la presse, notamment en illustrant l'efficacité du freinage en vol permis par cette innovation.
En dehors de ces démonstrations, les constructeurs eux-même présentent de nombreux avions équipés de moteurs Snecma : le SO4050 Vautour doté de deux ATAR 101C, le Dassault MD-452 Mystère II.
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