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Euronaval : nouveaux enjeux navals, nouveaux défis technologiques

Business

Parmi les profondes mutations que connaît l’espace maritime mondial, deux phénomènes en particulier ne cessent de prendre de l’ampleur, mettant à mal la souveraineté des États et leurs intérêts économiques. La multiplication des menaces asymétriques et le pillage des ressources sous-marines sont un véritable défi pour les forces navales. Un fléau qui pose des enjeux technologiques et opérationnels.

Des menaces asymétriques en pleine expansion

Terrorisme, actes de piraterie contre les navires marchands ou de plaisance, trafics de stupéfiants, d’armes et d’êtres humains, etc. Des acteurs non-étatiques ont désormais accès à des systèmes ou des technologies qui étaient jusqu’ici réservés aux États. Du golfe de Guinée au détroit de Malacca en passant par l’Océan indien, la surface et le nombre de zones à protéger ne cesse de croître. Les marines étatiques se voient ainsi confier des opérations de surveillance du trafic maritime et des zones sensibles, de renseignement et de protection. Depuis 2002, une force opérationnelle navale internationale, la Combined Task Force 150, sillonne les océans en vue de surveiller, d’inspecter et d’arrêter les entités suspectées de terrorisme, mais également de piraterie ou de trafic.

 

Des espaces maritimes de plus en plus disputés

Les espaces maritimes sont de plus en plus disputés pour leurs ressources halieutiques et énergétiques (pétrole, gaz, minerais). Pour chaque nation dotée d’un littoral, la surveillance de sa ZEE[1] est devenue un enjeu majeur sous peine de voir ses ressources pillées. Certaines zones particulièrement riches, à l’image de la mer de Chine, cristallisent ainsi les tensions entre leurs pays limitrophes. De potentiels conflits à prévenir, en recourant si nécessaire à la dissuasion. Du fait de la mondialisation et de l’interconnexion des économies, un conflit ouvert dans cette région aurait en effet de lourdes conséquences sur l’équilibre économique et social du reste du monde : production industrielle enrayée faute de matières premières ou de composants, chômage partiel de salariés, inflation des prix des produits de consommation, etc.

 

La révolution numérique : un atout différenciant en haute mer

Face à l’intensification et à la diversification des menaces sur les mers du globe, le secteur naval et aéronaval connait une véritable course à la suprématie informationnelle et donc technologique. La multiplication des sources de renseignement amène les marines dans  l’ère du Big data : introduction de drones, interconnexion des plateformes, acquisition, transmission et filtrage en temps réel des données, etc. L’enjeu ? Appréhender plus facilement des situations complexes pour décider plus rapidement. En somme, se garantir une autonomie d’appréciation et de décision.

Avec la montée en puissance des acteurs non-étatiques, un nivellement technologique par le haut s’opère. Plus que jamais, il est crucial pour les nations d’investir dans l’innovation afin de maintenir une avance technologique dans les domaines de la détection, de la reconnaissance, de l’identification, de l’acquisition et de la désignation de cibles. Pour mener à bien leurs  opérations de surveillance et de renseignement, les marines doivent en effet être équipées à la hauteur de leurs ambitions : systèmes optroniques jour/nuit de veille, de détection et d’identification panoramiques de cibles, conduites de tirs parfaitement stabilisées, mâts de veille et d’attaque, drones et systèmes electo-optiques de désignation de cible, centrales de navigation inertielle, etc. Autant de domaines dans lesquels Safran Electronics & Defense a mis au point une gamme complète de solutions, innovantes et éprouvées, garantissant aux marins fiabilité, autonomie et polyvalence, en toutes circonstances.

 


[1] Zone Economique Exclusive : selon le droit maritime, zone marine de 200 miles (360 km) sur laquelle l’Etat frontalier exerce ses droits souverains en matière de pêche et d’exploitation des sols.