Barracuda : Safran Electronics & Defense à bord de la nouvelle génération de SNA français

Le Suffren : « ce chasseur taillé pour le combat »*

Vendredi 12 juillet 2019, lors d’une cérémonie présidée par le Président de la République Française, Emmanuel Macron, Naval Group lançait à Cherbourg le premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération du programme Barracuda : le Suffren.  

Le Suffren est la tête de série d’une classe éponyme de 6 SNA (Suffren, Duguay-Trouin, Tourville, De Grasse, Rubis, Casabianca), dont la mise en service se fera progressivement jusqu’en 2030. Une nouvelle génération qui doit progressivement succéder à l’actuelle classe Rubis. 

Sous-marin parmi les plus discrets au monde, le Suffren dispose de capacités de détection avancées garantissant sa supériorité acoustique. Plus manœuvrables, plus mobiles, les submersibles du programme Barracuda offriront à la Marine nationale une force de frappe décuplée : emport de missiles de croisière navals, de torpilles lourdes filoguidées, de missiles antinavire modernisés, mise en œuvre discrète de forces spéciales (grâce à son sas nageurs), hangar de pont offrant la possibilité de déployer les véhicules sous-marins des commandos, etc.  

 

Des technologies Safran avant-gardistes

A la fois « garde du corps du Charles-de-Gaulle, tireur d’élite, opérateur des forces spéciales et agent de renseignement »*, le Suffren peut compter sur des systèmes de dernière génération à l’état de l’art, parmi lesquelles, un certain nombre de solution Safran :

• 2 centrales de navigation SIGMA 40XP
• 1 Mât Optronique de veille
• 1 Mât Optronique d’Attaque
• 1 Mât radar

Les solutions pour sous-marin de Safran

 

Le Suffren aura nécessité le savoir-faire de pas moins de 10 000 femmes et hommes, au travers de 800 entreprises françaises. Cet incroyable submersible de 99 m de long pour un diamètre de 8,8 m peut accueillir 65 marins. Il est également le premier sous-marin français et l’un des rares au monde conçu pour embarquer des femmes. Doté d’une propulsion hybride (un réacteur à eau pressurisée, deux turbines de propulsion, deux turbo alternateurs et deux moteurs électriques), le nouveau fleuron de la Marine nationale devra encore connaître quelques ultimes essais avant sa mise à l’eau prévue dans les prochaines semaines.

 

 

*Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine nationale.