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Assemblée Générale Safran 2016 : trois questions à Ross McInnes

Institutionnel

A l’occasion de l’Assemblée générale mixte des actionnaires 2016, Ross McInnes revient sur sa première année en tant que Président du Conseil d’administration de Safran.

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Le 23 avril 2015, vous avez �t� nomm� Pr�sident du Conseil d?administration de Safran, et Philippe Petitcolin, Directeur G�n�ral. Quel bilan faites-vous de cette premi�re ann�e avec ce nouveau mode de gouvernance ?

Ross McInnes : En avril 2015, le Conseil d?administration a d�cid� de dissocier les fonctions li�es � la gouvernance. Les pouvoirs ex�cutifs sont plac�s sous la responsabilit� de Philippe Petitcolin, tandis que le Conseil d?administration, dont j?assure la pr�sidence, d�termine les orientations strat�giques et examine et d�cide des op�rations importantes. Il est �galement en charge de la composition future des instances dirigeantes. Mandat� par l?ensemble des actionnaires, le conseil exerce les comp�tences qui lui sont d�volues par la loi dans l?int�r�t social. Il veille � ce que les actionnaires re�oivent une information pertinente, �quilibr�e et p�dagogique sur la strat�gie, le mod�le de d�veloppement et les perspectives � long terme de l?entreprise.

 

Cette dissociation des fonctions correspond parfaitement aux enjeux sp�cifiques du Groupe. De plus, c?est un fonctionnement sain, qui encourage le dialogue et la prise de d�cision. L?ann�e 2016 marque le terme de cette transition manag�riale parfaitement ma�tris�e, preuve de la solidit� de notre Groupe et des valeurs qui l?animent. Philippe Petitcolin et moi-m�me veillons � pr�server un �quilibre entre court et long terme.

Par ailleurs, depuis le 19 mai 2016, toutes les soci�t�s du Groupe ont chang� de nom pour int�grer la marque Safran ainsi qu?un descriptif de leurs activit�s. Cela va permettre � notre Groupe de gagner en notori�t�, et de v�hiculer une image internationale, compr�hensible par le plus grand nombre. C?est un enjeu crucial pour Safran, qui r�alise plus de 80 % de son chiffre d?affaires � l?�tranger. Ce changement est le symbole d?un groupe de haute technologie uni par une m�me exigence d?excellence, au service de ses clients.

 

Que faut-il retenir de l?Assembl�e G�n�rale du 19 mai ?

Ross McInnes : L?Assembl�e G�n�rale est l?occasion de faire le point sur les r�ussites de l?ann�e pass�e tout en d�cidant des orientations futures de nos activit�s. Il s?agit d?un moment privil�gi� d?information, d?�changes et de dialogue avec nos actionnaires. Nous leur avons pr�sent� l?activit� de Safran en 2015, ses r�sultats annuels, ainsi que ses perspectives 2016 et les grands enjeux strat�giques.

Cette ann�e, nos actionnaires ont valid� l?ensemble des r�solutions propos�es et agr��es par le Conseil d?administration. C?est une marque de confiance dans les choix et d�cisions de la direction g�n�rale et du Conseil d?administration de la soci�t�. 

Safran continue de g�n�rer un retour attractif pour ses actionnaires puisque le montant du dividende propos� � l?Assembl�e G�n�rale s?�l�ve � 1,38 euro par action pour l?exercice 2015, soit une progression de 15 % par rapport � 2014.

 

D�but 2015, le Quai d?Orsay vous a d�sign� � repr�sentant sp�cial pour l?Australie �. Cette nomination a-t-elle jou� un r�le dans la signature du contrat DCNS ?

Ross McInnes : Tout d?abord, il faut savoir que les entreprises fran�aises sont tr�s pr�sentes en Australie, dans des secteurs vari�s tels que le luxe, les transports, l?a�ronautique, la pharmacie, l?environnement, etc. En tant que citoyen fran�ais et australien, je connais bien les particularit�s culturelles et �conomiques des deux pays. Aux c�t�s du Minist�re des affaires �trang�res et du Minist�re de la d�fense, j?ai fait partie de l?�quipe constitu�e autour de DCNS. Cette nomination est intervenue dans le cadre du d�veloppement de la � diplomatie �conomique �. Gr�ce � ce v�ritable travail d?�quipe, DCNS a �t� s�lectionn� fin avril pour l?appel d?offres concernant la conception et la construction de 12 nouveaux sous-marins oc�aniques. Beaucoup reste � faire d?ici fin 2016 pour aboutir � la signature du contrat �valu� � 35 milliards d?euros sur une p�riode de 50 ans, mais ce programme marque le d�but d?une nouvelle �re dans l?histoire commune franco-australienne.