#AmazingJobsAtSafranNacelles - Gilles - « Les contrôles non destructifs sont en constant renouvellement ! »
À 39 ans, Gilles Durécu détient une compétence très recherchée dans l’industrie : la certification de niveau 3 en contrôles non destructifs*. C’est chez Safran Nacelles qu’il a choisi de déployer ce savoir-faire, en accompagnant la montée en compétence de la société dans ce domaine.
Radiographie, ultrasons, ressuage, magnétoscopie, tomographie… Peu connus du grand public, ces termes techniques désignent des méthodes permettant de vérifier l’état de santé de matériaux ou de composants sans les endommager, ni les détruire. D’où leur nom : les contrôles non destructifs (CND). Ils s’opposent aux contrôles destructifs, qui nécessitent de « sacrifier » la pièce testée, car elle ne peut plus être utilisée ensuite. Cela aide à comprendre pourquoi ils ont le vent en poupe !
C’est un peu par hasard que Gilles Durécu s’est orienté vers ce domaine pointu. Et pourtant, ce passionné d’avions de chasse et de meetings aériens avait fait ses premiers pas chez Safran Nacelles pendant ses études ! « J’ai effectué mon stage de licence professionnelle au bureau méthodes tuyères du Havre et j’y suis resté en apprentissage dans le cadre de ma certification de technicien préparateur méthodes aéronautiques et spatiales », se souvient-il. Aucune opportunité d’embauche ne s’étant présentée à l’époque. Alors, il a débuté sa carrière en tant que prestataire dans d’autres entreprises du secteur, puis, et a été engagé dans une société de maintenance de trains d’atterrissage, où il a évolué vers les CND. C’est là qu’il a passé ses niveaux 2 en ressuage et magnétoscopie.
« Après six ans, poursuit Gilles, j’ai postulé chez Safran Nacelles en tant que technicien CND. La particularité du poste était qu’il prévoyait le passage d’une certification de niveau 3. J’y ai vu l’opportunité de progresser dans mon métier et d’accompagner la montée en compétence d’une société leader dans son domaine. » De fait, Gilles a obtenu son niveau 3 en ressuage en 2018, puis un niveau 2 en radiographie en 2020 et enfin un niveau 3 en 2023. « Ce dernier est considéré comme le plus dur à obtenir, précise Gilles, qui a consacré beaucoup de temps et de détermination à relever ces défis. Mais pourquoi ces deux spécialisations ? « Le ressuage et la radiographie forment un couple intéressant pour contrôler les soudures, explique-t-il. Le premier détecte les défauts de surface, tandis que la radio permet de vérifier l’intérieur de la matière. »
Fort de cette double compétence, Gilles partage aujourd’hui son temps entre l’audit et la surveillance des procédés de ressuage et de radiographie en interne, l’audit des fournisseurs de Safran Nacelles et plus largement de Safran, le soutien technique à tous les métiers qui utilisent les CND. Enfin, il se charge enfin dusuivi des certifications professionnelles de ses collègues. « Cela demande une bonne organisation, mais aussi le goût du travail en équipe et du terrain, estime-t-il, car je passe beaucoup de temps dans l’atelier. »
Malgré l’expérience acquise, Gilles se considère encore jeune dans le métier. « J’en apprends tous les jours ! Il faut dire que l’on fait appel à moi dans de multiples situations : l’industrialisation d’une nouvelle pièce, le choix d’une nouvelle machine, le suivi d’un problème technique, l’élaboration de nouveaux contrôles… Je travaille aussi sur des sujets de recherche et développement comme la fabrication additive. Les CND sont en constant renouvellement et je vois les techniques évoluer : la radiographie est passée au numérique, l’intelligence artificielle ouvre des perspectives de détection automatique… »
Mais, bien qu’il travaille au cœur de l’innovation, Gilles reste attaché à des savoir-faire plus traditionnels lorsqu'il s'agit de ses loisirs : amateur d’image, il pratique la photographie noir et blanc argentique. « J’aime le côté artisanal et la touche artistique », confie-t-il. Un moyen de se ressourcer, car un autre défi l’attend bientôt : « J’ai envie d’évoluer en tant qu’expert CND chez Safran Nacelles et, par la suite, de mettre mon expertise au service de Safran en devenant expert Groupe. »
* L’âge moyen des contrôleurs CND niveau 3 était de 52 ans en 2012 et diminue progressivement depuis. Source : Confédération Française pour les Essais Non Destructifs.
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