#AmazingJobsAtSafranNacelles – Benjamin Gouézin – «Le collectif avant tout ! »

Ressources Humaines

Passionné d’aviation et de technique, Benjamin Gouézin voulait être pilote de chasse. C’est finalement en tant qu’ingénieur chez Safran Nacelles qu’il a trouvé sa voie. Aussi à l’aise dans le management que dans la gestion de projet, il contribue chaque jour à faire évoluer les pratiques industrielles dans l’aéronautique.

#AmazingJobsAtSafranNacelles - Benjamin Gouézin

Lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre souvent sur de nouvelles opportunités ! C’est en quelque sorte la philosophie qui a guidé le début de carrière de Benjamin. En effet, son acuité visuelle ne lui ayant pas permis de rejoindre l’armée de l’air, il a choisi une autre trajectoire pour rester proche des avions : l’industrie aéronautique. « Après mes études d’ingénieur et une spécialisation en conception d’aéronefs, je cherchais à intégrer un grand groupe pour travailler sur des technologies de pointe. J’ai répondu à une annonce de Safran Nacelles au Havre… et j’y suis resté ! », résume-t-il.

Montée en puissance

Ingénieur calcul de structure sur les tuyères des grandes nacelles pendant trois ans, il prend ensuite la tête de l’équipe et pilote la montée en puissance de l’activité. En effet, Safran Nacelles remporte à cette époque deux contrats majeurs : la nacelle de l’Airbus A330neo et le système d’échappement du Boeing 777X. Benjamin fait d’ailleurs partie des premiers collaborateurs de l’entreprise qui s’envolent alors à Seattle pour travailler avec l’avionneur Boeing. « Ce premier poste de management m’a été proposé par ma hiérarchie, se souvient-il. De mon côté, je me voyais plutôt évoluer vers la filière expertise. Comme quoi, il faut être ouvert aux opportunités ! Cette expérience m’a plu et, par la suite, j’ai recherché des postes avec des responsabilités managériales. »

#AmazingJobsAtSafranNacelles - Benjamin Gouézin

Au cœur de l’atelier

Après trois autres années sur les tuyères, Benjamin souhaite découvrir un nouveau périmètre. Il prend alors la responsabilité de l’équipe matériaux métalliques et procédés. Il y apprécie la vision globale et les interactions avec tous les secteurs de l’entreprise, de la R&T au bureau d’études, de la production à l’après-vente. Mais après le Covid, il cherche à nouveau à évoluer. Cette fois, direction l’atelier ! Il devient manager de proximité sur la ligne d’assemblage A330neo, puis responsable d’une unité d’assemblage regroupant trois lignes de produits : le corps arrière de la nacelle A320neo, l’inverseur de la nacelle CF34 et celui de la nacelle du Comac C919, l’avion monocouloir chinois. 

C’est là que se produit un nouveau rebondissement : six mois après sa prise de poste, Benjamin entend parler d’un projet de réindustrialisation de la chaîne d’assemblage du C919. L’enjeu ? En partant d’une feuille blanche, mettre en service une nouvelle ligne d’assemblage utilisant l’automatisation et la digitalisation pour devenir une référence de performance industrielle et de compétitivité. « Un projet comme celui-là arrive tous les 10 ou 15 ans, je ne pouvais pas rater cette occasion, explique-t-il. Je me suis positionné, même si à l’époque le projet n’était pas encore validé au niveau du Groupe. » Pari réussi, puisqu’il est finalement retenu pour le poste. 

Un nouveau standard

Depuis mars 2024, Benjamin est chef de projet transformation industrielle. Son rôle : coordonner les différentes facettes du projet, du plan d’investissement à la réfection du bâtiment, du choix des solutions de robotisation et de digitalisation à la formation… « Bien sûr, je ne fais pas cela tout seul : l’équipe compte une trentaine de membres dont il faut comprendre les problématiques, les contraintes… Il y a beaucoup d’échanges, d’interactions, j’aime cet aspect fédérateur. Sans oublier l'appui des experts du Groupe, qui apportent leurs connaissances pointues dans tous les domaines concernés. »

Avoir « la tête dans le guidon » n’empêche pas Benjamin de prendre du recul sur son métier : « L’automatisation n’est pas une fin en soi, précise-t-il. Ce projet doit permettre de pérenniser des activités sur le territoire national et cela donne du sens à mon travail. D’ailleurs, nous sommes une sorte d’incubateur pour Safran Nacelles : le nouveau standard de chaîne d’assemblage qui émergera servira pour toutes les futures industrialisations 4.0. »