Thèse micro pitting F/H

Contexte :

Les moteurs d'avion comprennent des éléments de transmission de puissance constituées d'engrenages en acier traités. Ces engrenages sont dimensionnés pour résister à des sollicitations importantes, de sorte à éviter les endommagements typiques redoutés sur ce type de structure : fatigue de pied de dent ou grippage par exemple. Le micro-écaillage est un mécanisme d'endommagement de fatigue de l'extrême surface des dentures d'engrenages. Moins sévère que d'autres mécanismes d'endommagement, le micro-écaillage peut néanmoins entrainer la défaillance de la structure, soit parce qu'il amorce une fissure de plus grande envergure, soit parce qu'il modifie le profil des dentures de telle sorte que les vibrations augmentent jusqu'à provoquer une rupture. Malheureusement, le micro-écaillage est encore aujourd'hui un phénomène assez mal compris. En effet, c'est un mécanisme qui prend sa source à très petite échelle, de l'ordre du micron. Les aspérités associées à la rugosité de surface provoquent des pics de pression dont la répétition entraine l'apparition et la propagation de fissures de fatigue. L'objectif de cette thèse est de développer un nouveau critère de tenue au micro-écaillage pour le bureau d'étude, fondé sur une approche multi-échelle et multi-fidélité.

Ecole d'ingénieur ou master recherche, avec de solides connaissances en mécanique du solide, mécanique des matériaux et simulation numérique. Intérêt pour la recherche, curiosité scientifique, autonomie et prise d'initiative.
Il est nécessaire de maitriser un code de calcul par éléments finis et un langage de calcul scientifique comme Python. La maîtrise de la langue anglaise est également requise dans la mesure où la littérature scientifiques est quasi-exclusivement en anglais.

Thèse CIFRE commençant début novembre, en collaboration avec le LaMCoS, le Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (UMR 5259) à l'INSA de Lyon. Le doctorant sera basé au LaMCoS à Lyon pendant la première année, puis en région parisienne pour les deux suivantes, où il partagera son temps entre les sites de Safran Transmission Systems à Colombes et de Safran Tech à Magny-les-Hameaux.